De l'usage répressif de la psychiatrie en URSS à travers l'analyse des expertises médico-légales de Léonide Pliouchtch et le concept de schizophrénie lentement progressive
Par : Chevalier, Louis
Document archivé le : 12/04/2023
Parmi les diagnostics utilisés par les autorités de l'Union soviétique pour justifier des hospitalisations forcées de dissidents dans les années 1960 à 1980, celui de schizophrénie lentement progressive occupe une place prépondérante. Sa description sémiologique contenue dans les manuels de psychiatrie soviétique est à rapprocher de celle d'un trouble de la personnalité du cluster A au sens du DSM-5. Le diagnostic de schizophrénie lentement progressive a été notamment utilisé pour justifier l'internement du mathématicien et dissident Léonide Pliouchtch en 1973. L'étude et l'analyse comparative des expertises médico-légales de l'époque, menées par des psychiatres mandatés par le KGB, montre que les arguments alors invoqués étaient insuffisants pour poser un diagnostic de schizophrénie.
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