Analyse de la régulation lymphocytaire dans la sclérose en plaques
Par : Michel, Laure
Document archivé le : 08/03/2013
La Sclérose En Plaques (SEP) est considérée comme une maladie auto-immune démyélinisante du Système Nerveux Central (SNC), dépendante des LT CD4+ auto-réactifs. La fréquence de ces cellules a été abondamment étudiée dans la littérature mais leur augmentation par rapport aux individus sains reste controversée. Cependant, que leur fréquence soit ou non augmentée, une question reste en suspens : Comment ces cellules auto-réactives s’activent-elles et échappent-elles aux mécanismes de tolérance périphérique dans la SEP ? Un des mécanismes proposés serait un défaut de régulation en périphérie. Plusieurs études ont ainsi impliqué les LT et B régulateurs dans le développement et la rémission de l’Encéphalite Auto-immune Expérimentale (EAE). Chez l’homme, la fréquence et la fonction de ces cellules restent cependant controversées. Nous avons choisi, dans ce travail, d’explorer la fréquence et la fonction des LT régulateurs naturels Foxp3+ (Tregs), et des LB régulateurs (Bregs) chez des patients atteints de SEP non traités. Nous n’avons pas mis en évidence de défaut de fréquence ou de fonction de ces deux sous populations dans notre cohorte de patients. L’implication des populations régulatrices T et B ne peut cependant pas être exclue dans la physiopathologie de la maladie, en raison de la connaissance encore limitée des Bregs chez l’homme, mais aussi en raison de la description récente de nouvelles sous populations de Tregs. Ces cellules peuvent par ailleurs représenter des cibles thérapeutiques intéressantes en rétablissant une homéostasie immunitaire déficiente. - 2012NANT15VS
IMPORTANT : OBLIGATIONS DE LA PERSONNE CONSULTANT CE DOCUMENT
Conformément au Code de la propriété intellectuelle, nous rappelons que le document est
destiné à un usage strictement personnel. Les "analyses et les courtes citations justifiées
par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information" sont autorisées
sous réserve de mentionner les noms de l'auteur et de la source (article L. 122-4 du Code de la
propriété intellectuelle). Toute autre représentation ou reproduction intégrale ou partielle,
faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite.
De ce fait, nous vous rappelons notamment que, sauf accord explicite de l'auteur de la thèse, vous n'êtes pas autorisé à rediffuser ce document sous quelque forme que ce soit (impression papier, transfert par voie électronique, ou autre). Tout contrevenant s'expose aux peines prévues par la loi.
Fichier(s) associé(s) au document :
michelDOC12.pdf
michelDOC12.pdf