Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Allergie aux viandes de mammifères : comparaison en fonction du composant allergénique impliqué, alpha-gal ou sérumalbumine

Par : Papaioannou, Maria

Document archivé le : 02/11/2016

L'allergie alimentaire aux viandes de mammifères est rare mais sa prévalence augmente. Notre étude explore les allergies aux viandes dues aux deux composants allergéniques essentiellement étudiés : l'alpha-gal et la sérumalbumine porcine, qui défissent respectivement les syndromes : alpha-gal et porc-chat. Matériel et méthode : Étude rétrospective, sur la période du 1er Octobre 2015 au 30 Février 2016, mono-centrique. Les patients étaient classés selon leur sensibilisation à la sérumalbumine et/ou à l'alpha-gal d'une part, et la pertinence clinique d'autre part, en six groupes et étaient ensuite comparés selon différents paramètres cliniques et biologiques. Résultats : 43 patients de tout âge ont étés inclus. 79 % étaient allergiques et 21 % sensibilisés sans pertinence clinique. Les hommes étaient significativement plus représentés que les femmes dans le syndrome alpha-gal. 23,5 % de la population allergique était des enfants. 20 % des allergiques ont présenté un choc anaphylactique (aucun enfant). La sévérité clinique du syndrome alpha-gal était supérieure à celle du syndrome porc-chat et indépendante du sexe. Il n'y avait pas de différence significative entre les allergiques à la sérumalbumine et ceux à l'alpha-gal dans les délais de réaction allergique, ni dans le type d'aliment en cause. Conclusion : L'allergie aux viandes de mammifères est une allergie récemment identifiée. Il s'agit d'une allergie potentiellement sévère, dont les mécanismes immunopathologiques sont complexes et seulement partiellement expliqués. Aux syndromes alpha-gal et porc-chat, s'ajoute un profil allergique avec bi-sensibilisation qui mériterait d'être mieux exploré. 16NANT099M


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