Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Oser poser une question sur l'existence d'une ancienne violence sexuelle devant des symptômes révélateurs : expérience de médecins généralistes en Loire-Atlantique par la méthode du focus groupe

Par : Darde, Fanny

Document archivé le : 16/05/2014

La fréquence des violences sexuelles envers les enfants, les femmes et les hommes en France et dans le monde est très importante. Or comme le démontre les dernières études, les violences sexuelles provoquent directement ou indirectement des répercussions sur la santé psychique et physique. Lors d'un stage en gynécologie la formulation d'une question directe mais non agressive me montre l'intérêt d'une telle question. Comment les médecins généralistes dépistent-ils ces patients et par quelle(s) question(s) ? Méthode : Dans ce but, un entretien collectif auprès de six Médecins généralistes à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique a été réalisé. Résultats : Il apparaît un malaise lors de l'entretien. Il existe un manque de formation sur ce sujet. Les médecins ont une idée vague des chiffres et des répercussions physiques et psychiques de telles violences. Ils posent une question indirecte pour la plupart d'entre eux mais sont mal à l'aise et exposent de nombreuses conditions. Conclusion : Pour la plupart des médecins généralistes, le dépistage des violences sexuelles apparait difficile. Pourtant ce dépistage est important pour ces femmes victimes d'anciennes violences sexuelles. Les sensibiliser et les former sur le sujet et sur la formulation d'une question directe non agressive pourrait faciliter ce dépistage et augmenter son efficacité. 13NANT159M


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