Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Le test HPV urinaire proposé comme alternative au frottis cervico-utérin : étude pilote dans le département du Maine et Loire

Par : Reiser, Justine

Document archivé le : 20/03/2014

Objectif : Actuellement en France, le dépistage du cancer du col de l'utérus repose sur l'examen cytologique d'un frottis cervico-utérin (FCU) chez les femmes âgées de 25 à 65 ans. Malheureusement, le taux de couverture du frottis est insuffisant. Dans le but d'augmenter la couverture de ce dépistage, nous avons mené une étude pilote dans le département du Maine et Loire dont l'objectif était de mesurer l'adhésion des femmes à un test HPV urinaire par rapport au frottis cervico-utérin. Méthodes : 5000 courriers proposant de faire un prélèvement urinaire pour évaluer une nouvelle méthode de dépistage du cancer du col ont été envoyés à des femmes de 40 à 65 ans réfractaires au FCU. Le prélèvement était analysé par une technique de PCR en temps réel (PCR TR) commercialisée par les laboratoires Abbott (Abbott Real Time High Risk HPV). Cette technique permet la détection des HPV de génotypes 16, 18 et de 12 autres HPV oncogènes (HPV HR). Résultats : 678 prélèvements ont été analysés. Parmi eux, 29 étaient positifs pour un HPV HR. Les FCU, réalisés chez toutes les femmes dont le test HPV était positif, ont révélé la présence de 3 HSIL dont deux lésions stade CIN3 confirmées. Conclusion : Notre étude montre l'adhésion plus facile au test HPV urinaire pour les femmes qui refusaient le FCU. Nous avons pu dépister des lésions cervicales de haut grade chez ces femmes qui n'étaient pas suivies régulièrement. Le test HPV urinaire pourrait être une alternative au dépistage classique par frottis ce qui permettrait d'étendre la couverture du dépistage du cancer du col en France. 13NANT075P


Fichier(s) associé(s) au document :
reiserPH13.pdf