Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Impact dosimétrique des variations morphologiques chez le petit animal en médecine nucléaire

Par : Mauxion, Thibault

Document archivé le : 23/01/2015

La radiothérapie moléculaire consiste à véhiculer des atomes radioactifs au plus près des tumeurs afin de concentrer les dépôts d’énergie (et les effets cytotoxiques) au niveau des cellules cancéreuses. La mise en oeuvre d’expérimentations précliniques, accompagnées d’un calcul dosimétrique, permet d’ajuster l’activité de radiopharmaceutique injectée et d’optimiser la fenêtre thérapeutique. Si la simulation Monte-Carlo combinée à des modèles anatomiques hybrides permet de décrire les dépôts d’énergie avec précision et réalisme, les variations morphologiques entre les spécimens peuvent avoir un impact dosimétrique conséquent. Le travail présenté dans ce manuscrit étudie l’impact dosimétrique de l’application de tels modèles précliniques. Une caractérisation des codes GATE et MCNPX, basée sur des valeurs dosimétriques de référence (Dose Point Kernel, Voxel Dose Kernel), a d’abord été effectuée. Le calcul de facteurs S à l’échelle de l’organe Moby/Roby a montré qu’une mise à l’échelle par les masses de 2 modèles issus d’un même spécimen aboutit à des résultats dosimétriques significativement différents, adressant le problème de la reproductibilité des résultats dosimétriques générés Enfin, l’alternative consistant à générer un modèle dosimétrique à partir d’un spécimen issu d’un lot expérimental n’est pas forcément représentative des autres spécimens constituant le lot. La conclusion est que s’il est possible d’utiliser des modèles de référence afin de comparer les résultats dosimétriques lors de la mise au point de radiotraceurs diagnostiques, l’anatomie propre des spécimens utilisés doit être considérée dans un contexte thérapeutique (relation dose absorbée/effets). 13NANT25-VS


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