Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Place du pharmacien officinal dans la lutte contre les contrefaçons de médicaments

Par : Robin, Émilie

Document archivé le : 10/10/2013

En 2007, l'OMS estime que la contrefaçon de médicaments représente 10 % du marché pharmaceutique mondial. Elle touche particulièrement les régions où la réglementation pharmaceutique et les systèmes de contrôle sont les plus faibles, mais n'épargne pas non plus la plupart des pays industrialisés. Il convient de distinguer contrefaçon et falsification de médicaments, qui sont des fléaux bien réels, avec des conséquences économiques et sanitaires importantes. En France, la chaîne d'approvisionnement en officine est encore épargnée, mais l'importance des saisies douanières indique que le pays sert malgré tout de zone de transit. Ce document fait le point sur les avancées de la contrefaçon en France et sur les moyens de lutte à disposition des différents acteurs. Tout d'abord, les industriels investissent dans des systèmes garantissant l'authenticité et la traçabilité des produits, systèmes de plus en plus nombreux et perfectionnés. Ensuite, les grossistes-répartiteurs sont soumis à des procédures strictes de stockage, de distribution et de gestion des retours, afin de garantir la qualité et l'authenticité des produits acheminés.Enfin, la parole est donnée ici aux officinaux, dernier maillon de sécurité avant la délivrance au patient, à travers un questionnaire sur leur ressenti et leur expérience vis-à-vis des médicaments falsifiés. Les problèmes soulevés et les attentes formulées par les pharmaciens nous conduisent à préciser leur rôle et les outils à leur disposition dans la lutte contre ce fléau. 13NANT015P


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