Apport de l imagerie dans le bilan pré opératoire des troubles de la statique rectale ; Texte imprimé / Frédéric Veniat ; sous la dir de Eric Frampas
Par : Veniat , Frédéric
Document archivé le : 10/03/2010
But de l'étude : Préciser l'apport de la défécographie et de l'IRM pelvienne dynamique dans le bilan pré-opératoire des troubles de la statique rectale. Ces examens sont-ils utiles au chirurgien ? Quelle place respective leur donner ? Méthode : 3 groupes de patientes présentant des troubles de la statique rectale ont bénéficié d'une défécographie avec opacification des anses grêles pour le premier (73 patientes), d'une IRM pelvienne dynamique pour le deuxième (10 patientes) et de ces deux examens pour le troisième (3 patientes). La comparaison des résultats de ces deux examens d'imagerie a porté sur le diagnostic de rectocèle, d'entérocèle, d'intussusception, d'anisme, la mesure de l'angle ano-rectal, de la distance entre le point ano-rectal et la ligne pubo-coccygienne, l'aspect de la jonction ano-rectale et de l'empreinte postérieure du muscle pubo-rectal en retenue. Résultats : Notre étude tend à montrer que les examens d'imagerie pratiqués dans le bilan pré-opératoire des troubles de la statique rectale mettent en évidence des éléments nosologiques difficilement accessibles à l'examen clinique et de nature à modifier l'attitude thérapeutique ( Entérocèles et procidences rectales ). Notre travail, à l'instar de la majorité des études publiées sur le sujet, attribue à l'IRM pelvienne dynamique une performance diagnostique analogue à celle de la défécographie dans l'étude du compartiment pelvien postérieur. Cet examen apporte de plus des informations morphologiques et fonctionnelles sur les étages antérieur et moyen, susceptibles de modifier la prise en charge chirurgicale. Conclusion : Ce travail tend donc à légitimer le recours à l'imagerie dans le bilan pré-opératoire des troubles de la statique rectale et abonde dans le sens des études attribuant à l'IRM pelvienne dynamique une performance diagnostique équivalente à celle de la défécographie qui reste à ce jour l'examen de référence. L'aptitude de l'IRM à donner une vision globale de cette pathologie multicompartimentale, sa meilleure acceptibilité et une accessibilité qui va s'accroissant semblent pouvoir justifier son utilisation en première intention ; la défécographie conservant alors une indication en cas de discordance entre l'examen clinique et l'IRM.
2004NANT139M
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