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Maternité des mineures au CHU de Nantes : étude observationnelle transversale de 213 patientes de 2017 à 2019

Par : Terrier, Maud

Document archivé le : 25/02/2022

Objectif : Étudier les grossesses chez les patientes mineures au CHU de Nantes, en évaluer la fréquence, le suivi et les éventuelles conséquences de ces grossesses sur l'avenir maternel, obstétrical, fœtal et néonatal. Matériel et méthode : Étude rétrospective de 213 patientes mineures au moment de la grossesse entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019. Résultats : Ce sont des grossesses en majorité mal ou non suivi (54,9 %) et 56 % des patientes ont pu avoir au moins une consultation à l'UGOMPS. Sur les 34,7 % de grossesses non prévues, 46 % des patientes ne prenaient pas de contraception. Le pronostic socio-économique est plus défavorable avec 47 % de patientes déscolarisées et 31 % de patientes sans activités. On retrouve chez ces patientes plus de menace d'accouchement prématuré (13,1 %) et plus d'anémie du troisième trimestre (49,3 %). D'un point de vue néonatal on retrouve plus de prématurités (9,38 %) et plus d'hypotrophie (30 %). D'un point de vue culturel, on retrouvait plus de grossesses prévues chez les patientes appartenant à la culture Roms (60 %) que les patientes Françaises (40 %). Le lien mère-enfant était à surveiller dans 20 % des cas. La visite postnatale était organisée dans 30,5 % des cas. Conclusion : Si les grossesses chez ces patientes ne semblent pas données plus de complications obstétricales, elles restent tout de même à risque d'un point de vue néonatal avec plus de prématurité et d'hypotrophie néonatale. Il semblerait qu'un meilleur suivi permettrait d'améliorer les possibles complications. Ces grossesses restent tout de même un enjeu majeur d'un point de vue socio-économique avec une majorité de patiente déscolarisé ou sans activité. 21 NANT 19-SF


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