Impact du mode d'organisation du travail sur le vécu du personnel en unité spécifique Alzheimer dans onze EHPAD de Loire-Atlantique

Par : Varda, Zurab

Document archivé le : 18/04/2024 14:18

Le travail soignant auprès de personnes âgées, notamment lorsqu'elles sont atteintes de maladies neurodégénératives, est réputé difficile, tant physiquement que psychologiquement. La présente étude qualitative a été réalisée auprès de 13 soignants dans 11 établissements pour personnes âgées dépendantes en Loire Atlantique. Elle visait à documenter l'influence des différents modes d'organisation du travail sur la qualité de vie au travail des personnels dans les unités de vie protégée. La méthode de recherche a utilisé l'Analyse Interprétative Phénoménologique. Le recrutement des participants a été restreint à un personnel soignant (aides-soignantes et aide-médico-psychologique). L'échantillonnage était homogène quant au vécu du phénomène étudié. Le recueil de données était effectué par des entretiens individuels ouverts avec un guide d'entretien non rigide. L'analyse était indépendante de chaque entretien, organisée en thèmes. La structure de l'équipe était définie en mode fixe, tournante ou mixte et composée d'AS et/ou d'AMP. Chaque unité plaidait pour les avantages de son organisation du travail. Le choix entre mode fixe et tournante n'est pas évident et semble dépendre de la politique interne de gestion du personnel. Certains établissements essaient de réunir les deux modèles en mode mixte. Néanmoins trouver l'équilibre en éliminant les parties contraignantes des deux modèles ne semble pas apporter les résultats espérés. Le modèle organisationnel de l'unité et la structure de l'équipe semblent jouer un rôle important dans l'organisation du travail. Le travail en équipe fixe et la composition équilibrée des équipes par les AMP et les AS apparaissent comme des indicateurs de la meilleure qualité de vie des soignants en unité Alzheimer. Le travail soignant auprès de personnes âgées, notamment lorsqu'elles sont atteintes de maladies neurodégénératives, est réputé difficile, tant physiquement que psychologiquement. La présente étude qualitative a été réalisée auprès de 13 soignants dans 11 établissements pour personnes âgées dépendantes en Loire Atlantique. Elle visait à documenter l'influence des différents modes d'organisation du travail sur la qualité de vie au travail des personnels dans les unités de vie protégée. La méthode de recherche a utilisé l'Analyse Interprétative Phénoménologique. Le recrutement des participants a été restreint à un personnel soignant (aides-soignantes et aide-médico-psychologique). L'échantillonnage était homogène quant au vécu du phénomène étudié. Le recueil de données était effectué par des entretiens individuels ouverts avec un guide d'entretien non rigide. L'analyse était indépendante de chaque entretien, organisée en thèmes. La structure de l'équipe était définie en mode fixe, tournante ou mixte et composée d'AS et/ou d'AMP. Chaque unité plaidait pour les avantages de son organisation du travail. Le choix entre mode fixe et tournante n'est pas évident et semble dépendre de la politique interne de gestion du personnel. Certains établissements essaient de réunir les deux modèles en mode mixte. Néanmoins trouver l'équilibre en éliminant les parties contraignantes des deux modèles ne semble pas apporter les résultats espérés. Le modèle organisationnel de l'unité et la structure de l'équipe semblent jouer un rôle important dans l'organisation du travail. Le travail en équipe fixe et la composition équilibrée des équipes par les AMP et les AS apparaissent comme des indicateurs de la meilleure qualité de vie des soignants en unité Alzheimer.