Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Les cellules gliales entériques : source de 15d-PGJ2 impliquée dans le contrôle des fonctions de la barrière épithéliale intestinale et dans la survie neuronale

Par : Mahé, Maxime

Document archivé le : 20/03/2012

Des études récentes suggèrent que les cellules gliales entériques (CGE) ont un rôle essentiel dans les fonctions de la barrière épithéliale intestinale (BEI) et dans la survie neuronale, les effets des CGE étant souvent associés à la libération de facteurs gliaux. Dans ce contexte, ce travail de thèse a d'abord permis d'identifier la 15-déoxy-delta12,14 prostaglandine J2 (15d-PGJ2), un dérivé de l'acide arachidonique, comme nouveau facteur synthétisé et sécrété par les CGE. Les résultats obtenus montrent que les CGE et la 15d-PGJ2 inhibent la prolifération des cellules épithéliales intestinales (CEI) et augmentent leur différenciation en utilisant une voie de signalisation dépendante de PPAR?. Nos résultats montrent également un effet neuroprotecteur des CGE et de la 15d-PGJ2 sur les neurones entériques dans des situations de stress oxydant avec une activation de la synthèse du glutathion dans les neurones, associée à une voie de signalisation dépendante de Nrf2. Enfin, dans une étude in vivo de carcinogénèse colique chez la souris, des altérations de marqueurs gliaux et des enzymes impliquées dans la synthèse des prostaglandines ont été mis en évidence. Une approche globale in situ du système nerveux entérique mise au point dans ce travail devrait permettre de compléter ces études physiopathologiques. La mise en évidence des effets pléïotropiques de ce nouveau médiateur lipidique d'origine gliale, la 15d-PGJ2, souligne l'importance des CGE au sein de l'unité neuro-glioépithéliale et dans le contrôle des fonctions digestives. - 2012NANT01VS


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