Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Effets de la roténone sur le système nerveux entérique

Par : Tasselli Chevalier, Maddalena

Document archivé le : 29/05/2015

La Maladie de Parkinson (MP) est la deuxième pathologie en terme de fréquence : sa prévalence en Europe a été estimée à 1,8% de la population âgée de plus de 65 ans. La MP est une pathologie neurodégénérative spécifique des neurones dopaminergiques de la substance noire pars compacta associée à la présence d’inclusions intracellulaires, appelées corps de Lewy, dans les neurones survivants dont l’alpha-synucleine était le principal composant. Le déficit en dopamine est à l’origine des signes moteurs cardinaux de la maladie. Mais les progrès réalisés en neuropathologie ont affirmés la présence d’une atteinte extra-nigrale dans la MP. Le système nerveux entérique (SNE) a reçu une attention toute particulière et ce pour plusieurs raisons : (i) il a une organisation anatomique et fonctionnelle qui est proche du SNC (ii) il peut être une des premières structures atteinte par le processus pathologique (iii) enfin, son atteinte serait responsable des troubles digestifs. Il est proposé que la MP résulterait d’une conjonction de facteurs génétiques et environnementaux. Parmi ces toxiques environnementaux, la roténone a fait l’objet d’une attention toute particulière : si ce pesticide largement utilisé est impliqué dans le développement de la MP, il l’est très probablement par inhalation et ou ingestion. Au cours de ce travail de thèse, je me suis donc intéressée aux effets de la roténone sur le SNE, à la fois in vitro, en utilisant un modèle de culture primaire de rat mis en place dans notre laboratoire et in vivo en utilisant un modèle animal d’intoxication orale à la roténone. 14NANT25-VS


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