Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Bruxisme et implantologie

Par : Vitry, Tanguy

Document archivé le : 25/08/2022

Les études portant sur le sujet des contraintes mécaniques, sur les implants, et leurs conséquences cliniques, qu'elles soient biologiques, ou mécaniques, sont peu nombreuses. Il est admis pour les chirurgiens-dentistes, qu'une sollicitation forte, sur des implants, peut amener à des fractures, des pertes d'implants. Toutefois, certains dogmes ont été remis en question depuis les années 2000 ; un membre, comme une jambe, plâtrée, sera moins sollicitée, et présente donc moins de résistance mécanique, de par l'atrophie, la sénescence qui en découle. Sur un implant dentaire, vaut-il donc mieux n'exercer aucune force, et ce durant quel délai ; ou bien faut-il le mettre en fonction, dès que possible, pour obtenir un remodelage proportionnel à l'activité qui est exercée sur cet implant, et donc une consolidation du tissu osseux qui le soutient ? Le postulat de la thèse est d'étudier ce lien, s'il existe, sur quoi il est fondé. Après analyse de la littérature, la conclusion retenue est que si peu d'études, in vivo, chez l'humain sont disponibles, l'implantologie chez le patient bruxomane est possible, à condition de bien respecter les règles de l'implantologie : que ce soit en minimisant les facteurs de risque (cantilevers, terrain parodontal, faible nombre d'implants, diamètre limité des implants, surocclusion sur des implants), et en favorisant les facteurs protecteurs (greffes osseuses permettant un diamètre implantaire maximisé, plans de libération occlusal, nombre d'implants placé suffisant, dans le couloir prothétique, et un suivi primordial). 22NANT033D


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