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Leucémie-Lymphome à cellules T de l'adulte associé au Virus T-lymphotrope humain-1 : un défi thérapeutique

Par : Fortun, Apolline

Document archivé le : 02/11/2023 16:23

En 2021, malgré la pandémie de COVID-19, le cancer est toujours responsable d'1 décès sur 6 dans le monde selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 15% sont d'origine infectieuse et essentiellement de source virale. Premier rétrovirus humain oncogène découvert dans les années 80, l'HTLV-1 est pourtant responsable d'un des cancers hématologiques les plus agressifs, la leucémie/lymphome T de l'adulte lié à l'HTLV-1 dont le pronostic est l'un des plus sombres parmi les cancers d'origine virale, notamment en raison de sa résistance aux protocoles de chimiothérapie et d'immunothérapie disponibles. Face à sa singularité ainsi qu'à celle de son cancer associé, la recherche fondamentale visant à caractériser l'HTLV-1 ainsi qu'à élucider ses mécanismes d'infectiosité, de transmission ou encore d'oncogenèse s'avère être un processus laborieux, mobilisant de nombreux experts de la communauté scientifique pour tenter d'éclairer ces zones d'ombres. En outre, ce virus et son cancer associé restent plutôt méconnus du grand public, soulignant l'importance et l'urgence de la mise en place de campagne de sensibilisation à l'échelle mondiale. Si différents essais associant chimiothérapie et/ou antiviraux commencent à donner des résultats encourageants, notamment dans les formes chroniques, il n'en va pas de même pour les formes lymphomateuses et les formes leucémiques aiguës, ces dernières ayant une médiane de survie de seulement 6 mois et étant donc au centre du challenge et de la recherche thérapeutique actuelle. 23NANT060P En 2021, malgré la pandémie de COVID-19, le cancer est toujours responsable d'1 décès sur 6 dans le monde selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 15% sont d'origine infectieuse et essentiellement de source virale. Premier rétrovirus humain oncogène découvert dans les années 80, l'HTLV-1 est pourtant responsable d'un des cancers hématologiques les plus agressifs, la leucémie/lymphome T de l'adulte lié à l'HTLV-1 dont le pronostic est l'un des plus sombres parmi les cancers d'origine virale, notamment en raison de sa résistance aux protocoles de chimiothérapie et d'immunothérapie disponibles. Face à sa singularité ainsi qu'à celle de son cancer associé, la recherche fondamentale visant à caractériser l'HTLV-1 ainsi qu'à élucider ses mécanismes d'infectiosité, de transmission ou encore d'oncogenèse s'avère être un processus laborieux, mobilisant de nombreux experts de la communauté scientifique pour tenter d'éclairer ces zones d'ombres. En outre, ce virus et son cancer associé restent plutôt méconnus du grand public, soulignant l'importance et l'urgence de la mise en place de campagne de sensibilisation à l'échelle mondiale. Si différents essais associant chimiothérapie et/ou antiviraux commencent à donner des résultats encourageants, notamment dans les formes chroniques, il n'en va pas de même pour les formes lymphomateuses et les formes leucémiques aiguës, ces dernières ayant une médiane de survie de seulement 6 mois et étant donc au centre du challenge et de la recherche thérapeutique actuelle. 23NANT060P

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