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La deuxième phase prolongée du travail étude rétrospective au CHU de Nantes pour l'ensemble des nullipares ayant accouché entre 37 et 41 SA sous anesthésie péridurale d'un singleton en présentation céphalique

Par : Dugast Laure

Document archivé le : 23/03/2009

Le but de notre étude est de déterminer les facteurs de risque et les conséquences d'une seconde phase du travail prolongée afin d'évaluer un délai qui favoriserait le plus d'accouchements spontanés tout en assurant le bien-être f?tal et maternel. Nous avons donc réalisé une étude rétrospective de cohorte pour l'ensemble des nullipares ayant accouché entre mars et juillet 2007 au CHU de Nantes sous analgésie péridurale à terme d un singleton en présentation céphalique. Notre étude a retrouvé les facteurs de risque principaux de la littérature d'une seconde phase du travail prolongée : un âge maternel supérieur à 35 ans, une variété de présentation postérieure et/ou défléchie, un poids de naissance de l'enfant supérieur à 3500g. Néanmoins, le facteur influençant le plus la durée de la seconde phase est un rythme cardiaque f?tal pathologique. D'un point de vue obstétrical, il semble qu'accorder un délai accru permette de favoriser la descente des présentations f?tales dans le bassin. Néanmoins, le taux d'extractions instrumentales reste significativement augmenté. Enfin, concernant le devenir néonatal et maternel, aucun effet majeur n'a été mis en évidence dans notre étude. Néanmoins, certaines études ont retrouvé un risque majoré d hémorragies et d infections maternelles dans le post-partum. Par conséquent, même si la tolérance f?tale semble être correcte, il ne paraît pas judicieux de prolonger la seconde phase du travail au-delà de 3 heures d'autant plus que l'impact à long terme n'a été étudié ni pour l'enfant, ni pour la mère.


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