Pneumopathies aiguës communautaires prises en charge aux urgences du centre hospitalier des Sables d'Olonne : évaluation et pertinence de l'utilisation de l'antibiothérapie par céphalosporine de 3ème génération et fluoroquinolone
Par : Foucher, Juliette
Document archivé le : 21/04/2016
Objectifs : évaluer la proportion des prescriptions de céphalosporine de 3ème génération injectable et de fluoroquinolone anti-pneumococcique initiées aux urgences du centre hospitalier des Sables d'Olonne au cours des pneumopathies aiguës communautaires, leur proportion évitable et leur proportion arrêtée ou désescaladée avant le 7ème jour de traitement. Matériel et méthode : cette étude monocentrique, rétrospective sur l'année 2013, a été menée aux urgences du centre hospitalier des Sables d'Olonne chez les patients de plus de 18 ans, présentant une pneumopathie pour laquelle une antibiothérapie a été initiée aux urgences, suivi d'une hospitalisation dans un service de médecine. Le nombre de prescriptions conformes aux recommandations de l'AFSSAPS a été étudié. Parmi ces dernières, la prescription d'antibiotique était considérée comme inévitable et donc justifiée, en présence d'une allergie ou d'une intolérance aux pénicillines, ou d'un échec d'une antibiothérapie préalable par amoxicilline-acide clavulanique, ou d'un antécédent de traitement dans les trois mois précédents par amoxicilline-acide clavulanique, ou la suspicion de légionellose pour les fluoroquinolone anti-pneumococcique seulement. Résultats : 89 patients ont été inclus. Trente-neuf patients (44% [34%-54%]) ont reçu une antibiothérapie par céphalosporine de 3ème génération injectable ou fluoroquinolone anti-pneumococcique. Parmi les 37 patients (42% [32%-52%]) qui ont reçu une prescription de céphalosporine de 3ème génération injectable, 33 prescriptions (89% [75%-96%]) étaient conformes aux recommandations de l'AFSSAPS. Les 2 prescriptions (100%) de fluoroquinolone anti-pneumococcique étaient conformes aux recommandations de l'AFSSAPS. Vingt-cinq prescriptions (68% [51%-80%]) de céphalosporine de 3ème génération injectable et une prescription (50% [9%-91%]) de fluoroquinolone étaient évitables. Vivants à J7 de l'admission aux urgences, 25 patients (57% [41%-72%]) étaient toujours traités par céphalosporine de 3ème génération injectable, 3 (9% [2%-23%]) avaient bénéficié d'une désescalade de l'antibiothérapie et 10 (29% [16%-45%]) n'avaient plus d'antibiothérapie.
15NANT179M
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