Bilan Partagé de Médication, de la théorie à la pratique : étude rétrospective d'une cohorte de 30 patients ayant bénéficié d'un BPM au sein d'une pharmacie rurale
Par : Penhouet, Pauline
Document archivé le : 29/07/2021
Le bilan partagé de médication fait partie des missions dites « nouvelles » du pharmacien d'officine bien qu'il intègre son rôle régalien, en matière d'analyse pharmaceutique des prescriptions. Né de la volonté politique de réduire les coûts de santé publique liés à l'iatrogénie médicamenteuse chez les sujets âgés polymédiqués, il apparaît séduisant pour sécuriser le parcours de soin ambulatoire des patients et constitue par ailleurs un autre axe de rémunération à l'honoraire des pharmaciens. Le travail rétrospectif présenté est l'étude d'une cohorte de 30 patients recrutés durant 6 mois, ayant bénéficiés d'un BPM au sein d'une officine rurale dont l'une de mes missions était de les mettre en œuvre et de les procédurer. L'objectif principal est de proposer une méthodologie de réalisation des BPM en « vie réelle », plus pragmatique que celle préconisée par les sociétés savantes. Les objectifs ancillaires sont d'objectiver l'efficience de cet outil et les principaux freins à leur développement. Le respect de différents prérequis en lien avec la consolidation du système qualité de l'officine. a permis la réalisation de BPM au fil du renouvellement des prescriptions, sans prise de rendez-vous, en contournant l'écueil de disposer d'un lieu de confidentialité dédié. 7 PPI ont été identifiées, avec propositions d'actions correctives toutes acceptées puis mise en œuvre au bénéfice des patients. Les résultats présentés démontrent une bonne faisabilité dans toute pharmacie rurale. Des travaux prospectifs sont néanmoins nécessaires pour valider notamment la pertinence clinique de mettre en place des filtres sur les LGO afin de proposer des BPM au plus grand nombre de patients mais en priorisant l'ordre de leur recrutement si nécessaire du fait du caractère chronophage de cette activité. De façon prospective, la récente loi ASAP et sa déclinaison réglementaire laisse entrevoir la possibilité de prescription voire de dé prescription médicamenteuse aux pharmaciens hospitaliers. Si ces mesures étaient adoptées puis étendues à terme au milieu official, cela permettrait d'apporter encore plus de cohérence et de pertinence à ce type d'entretien pharmaceutique afin de sécuriser au mieux le parcours de soin des patients et l'ensemble du circuit du médicament quel qu'en soit le statut
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