Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Les ciments verres ionomères : une restauration définitive ?

Par : Gilbert, Nicolas

Document archivé le : 18/03/2019

Les Ciments Verres Ionomères (CVI) ont été développés dans les années 1970 pour pallier à certains inconvénients des amalgames et des résines composites. Les CVI ont beaucoup évolué depuis ces années, leur permettant de devenir aujourd’hui un matériau de choix dans la pratique dentaire quotidienne. Ils pourront ainsi être utilisés aussi bien sur dents temporaires que permanentes, en odontologie restauratrice chez les patients à risque carieux élevé, en pédodontie, lors des thérapeutiques collées nécessitant une remontée de marge et également en odontologie humanitaire. Les CVI, de part leur composition et leur réaction de prise, présentent des propriétés cliniques intéressantes : adhésion chimique aux tissus dentaires, pouvoir cariostatique par le relargage de fluor, bonne tolérance parodontale... Leur protocole d’utilisation nécessite un conditionnement des surfaces dentaires à l’aide d’un acide polyacrylique ainsi qu’une protection finale de l’obturation avec un vernis protecteur afin d’obtenir des restaurations pérennes. Leur faible résistance mécanique contre-indique leur utilisation dans les zones à fortes contraintes occlusales. Le développement dans les années 1990 des CVI condensables (CVI-HV) a permis d’élargir le champ d’indication de ces matériaux par l’amélioration de leurs propriétés mécaniques. Les ciments verres ionomères n’égalent pas encore les résines composites tant d’un point de vue esthétique que mécanique. Ils pourront cependant dans certains cas constituer une alternative sérieuse aux restaurations composites. 18NANT071D


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