Étude sur les erreurs médicamenteuses aux urgences pédiatriques du C.H.U. de Nantes
Par : Herbreteau, Boris
Document archivé le : 06/10/2017
102 erreurs médicamenteuses ont été constatées, soit une incidence de 0,9%. L'âge moyen est de 6,8 ans. Les erreurs concernent dans 58% des cas des garçons. Elles surviennent trois fois sur cinq chez des patients admis dans le secteur médecine, dans 71% des cas en semaine, entre 18 heures et 2 heures dans 42% des cas. La majorité des erreurs concerne les antalgiques (51%), parmi lesquels le paracétamol est impliqué plus d'une fois sur deux, et les antibiotiques (30%). Elles sont dues plus d'une fois sur deux à un défaut de connaissances, et dans 22% des cas à une erreur de calcul. Il n'a été rapporté aucune erreur grave. Les erreurs médicamenteuses mettent en cause un interne de médecine générale dans un tiers des cas, et l'ancienneté du professionnel dans le service est entre 1 et 6mois dans 62% des cas. Le nombre de passages aux urgences n'a pas d'influence sur le nombre d'erreurs. Dans notre étude, les enfants de plus de 5 ans ont plus de risque d'erreur de prescription(54%, p=0,026). La nuit, le week-end, l'affluence des patients aux urgences n'apparaissent pas comme des facteurs de risque d'erreur. Le taux d'erreurs de prescription est faible par rapport à certaines publications, mais il convient de poursuivre les mesures permettant de réduire encore l'incidence des erreurs médicamenteuses.
17 NANT 034P
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