Étude des consommations de substances psychoactives licites et illicites chez des personnes placées en garde à vue
Par : Guigand, Gabriel
Document archivé le : 11/09/2015
Les substances psychoactives peuvent faire l’objet d’abus voire même induire une dépendance. Toutes les consommations ne sont pas problématiques mais les conséquences dommageables médicales et psycho-sociales induites chez certains sujets imposent l’existence d’un dispositif d’évaluation de ces substances. A Nantes, la collaboration entre le Centre d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance et d’Addictovigilance (CEIP-A) et le service de médecine légale du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) a permis la mise en place d’un recueil de données innovant portant sur l’examen médical des individus placés en garde à vue. Ce travail de thèse s’intéresse aux données relatives aux modalités de consommation de substances psychoactives licites et illicites dans cette population particulière. L’observation des gardés à vue se révèle être une approche complémentaire dans l’évaluation de la pharmacodépendance en France. En effet, elle se focalise sur une catégorie d’individus à risque, située en dehors d’un parcours de soin classique, et dont les caractéristiques sont différentes de celles observées d'une part dans la population générale et d'autre part dans les groupes de sujets évalués au travers des outils développés par les CEIP-A (médecine ambulatoire, CSAPA, CAARUD, milieu carcéral, etc.).
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