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Efficacité et tolérance du Palbociclib dans le cancer du sein avancé présentant des récepteurs hormonaux positifs et prétraité par Everolimus : analyse des données de l'Autorisation Temporaire d'Utilisation (ATU) à l'Institut de Cancérologie de l'Ouest

Par : L'Estang du Rusquec, Pauline de

Document archivé le : 13/12/2017

Introduction : le palbociclib, inhibiteur de CDK4/6, est un nouveau standard de traitement, en combinaison avec l'hormonothérapie, dans le cancer du sein métastatique. Nous présentons les résultats d'efficacité et de tolérance en association avec le fulvestrant chez les patientes de l'Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) pendant son Autorisation Temporaire d'Utilisation. Méthodes : entre novembre 2015 et novembre 2016, toutes les patientes de l'ICO (Nantes et Angers) prétraitées par everolimus pour un cancer du sein avancé présentant des récepteurs hormonaux positifs, et ayant reçu au moins une dose de palbociclib plus fulvestrant et ont été prospectivement incluse dans cette cohorte. Les évènements indésirables ont été recueillis à chaque visite. Résultats : 60 patientes ont été incluses dans cette analyse. L'âge médian était de 61 ans. 50 patientes (83.3%) avaient des métastases viscérales et 10 (16.7%) avaient uniquement des métastases osseuses. Les patientes avaient précédemment reçu une médiane de 5 lignes thérapeutiques (1-14), dont 3 lignes d'hormonothérapie et 2 de chimiothérapie. 28 patientes (46.7%) avaient déjà reçu du fulvestrant pour leur maladie métastatique. Après un suivi médian de 10.3 mois, la survie sans progression était de 5.8 mois (IC 95% : 3.9-7.3) et la survie globale n'était pas atteinte. La survie était identique quelque soit la localisation des métastases (HR = 1.46; IC 95% : 0.57- 3.74; P = 0.42). Les patientes qui avaient déjà reçu du fulvestrant avaient une survie identique à celles qui ne l'avaient jamais reçu.(HR = 1.00; IC 95% : 0.55-1.83; P = 1.00). Les effets indésirables les plus fréquents étaient la neutropénie (n=56), l'anémie (n=39) et la thrombopénie (n=33). Au moment de cette analyse, 40 patientes avaient reçu une nouvelle ligne thérapeutique après progression sous palbociclib. Conclusion : dans cette cohorte de patientes qui avaient reçu de nombreux traitements au préalable pour leur maladie métastatique, la survie sans progression était de 5.8 mois. Les patientes avaient un bénéfice identique du palbociclib, qu'elles aient déjà reçu ou non du fulvestrant. 17NANT178M


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