Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Impact des réductions arbitraires des doses de cytotoxique sur le devenir des patients obèses atteints de lymphome diffus à grandes cellules B

Par : Gay, Caroline

Document archivé le : 15/12/2016

En 2012, les recommandations de l'American Society for Clinicaloncology et de la Direction Québécoise du Cancer préconisent de ne pas réduire arbitrairement les doses de chimiothérapie chez les patients obèses. Les données de la littérature, principalement issues d'études en oncologie solide, ne rapportent pas de majoration de la toxicité chez les patients obèses recevant des doses non réduites. Certaines études rapportent une survie diminuée chez les patients avec un IMC élevé et recevant des doses réduites de chimiothérapie. Afin d'évaluer l'impact du plafonnement de la surface corporelle dans le calcul des dose de doxorubicine et de rituximab dans les chimiothérapies du lymphome diffus à grandes cellules B, nous avons réalisé une étude poolée de 4 études cliniques multicentriques prospectives du LYSARC et du GOELAMS. Les patients inclus étaient traités par une chimiothérapie de type R-CHOP ou R-ACVBP pour un lymphome diffus à grandes cellules B. Les objectifs de cette étude sont d'évaluer la mortalité liée au traitement et l'impact du plafonnement de la surface corporelle dans le calcul des doses de chimiothérapie sur la survie globale et la survie sans progression des patients ayant une surface corporelle supérieure à 2.1m². Les résultats de cette étude ne montrent pas d'effet délétère du plafonnement de la surface corporelle pour le calcul des doses de doxorubicine et de rituximab sur la survie globale et la survie sans progression des patients ayant une surface corporelle supérieure à 2.1m² et atteints de lymphome diffus à grandes cellules B. L'administration de doses non plafonnées n'augmente l'incidence de la mortalité liée au traitement 16 NANT 040P


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