Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Quelle coordination entre médecins de médecine physique et de réadaptation et psychiatres pour la prise en charge des troubles du comportement après traumatisme crânien grave ?

Par : Dupuis, Sophie

Document archivé le : 17/12/2015

Les troubles du comportement après traumatisme crânien grave sont fréquents et pourvoyeurs de difficultés tant dans la prise en charge des patients que dans leur propre parcours de réinsertion sociale, familiale et professionnelle. Malgré des recommandations de prise en charge bien codifiées, on voit que la prise en charge de ces troubles du comportement en collaboration entre psychiatres et médecins de MPR est souvent difficile à mettre en œuvre. On sait pourtant désormais l’intérêt d’une prise en charge conjointe dès la phase initiale du traumatisme pour le patient et son entourage. L’objectif de ce travail était d’identifier les réseaux et les besoins existants de collaboration en psychiatres et médecins de MPR via un questionnaire et d’interroger les équipes ayant l’expérience d’une prise en charge conjointe par psychiatres et MPR ainsi que les ressources locales pour ensuite proposer des axes d’amélioration de collaboration entre MPR et psychiatres pour la prise en charge des Patients après TC grave au CHU de Nantes. A ce jour, seuls quelques centres en France travaillent en collaboration dans un réseau identifié. Les autres services, bien qu’identifiant les besoins, n’ont pas accès à une prise en charge conjointe spécifique. L’enquête via un questionnaire auprès de psychiatres et de médecins de rééducation confirme le pressenti clinique et des recommandations récentes du SOFMER à savoir la nécessité d’une collaboration mieux organisée pour la prise en charge de troubles du comportement après traumatisme crânien grave. Cette collaboration doit être sous tendue par une sensibilisation des ressources locales, et une formation concernant les spécificités de la prise en charge des patients après lésions cérébrales traumatiques acquises. Du point de vue institutionnel on propose la création d’une unité cognitivo comportementale et la création d’un staff pluridisciplinaire. 15NANT074M


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