Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Phytothérapie et migraine ; Texte imprimé / Cécile Tessier ; sous la dir de Jean François Biard

Par : Tessier , Cécile -- 1978

Document archivé le : 10/03/2010

La physiopathologie de la migraine repose sur une composante neurogène et vasculaire associée à une perturbation de la sérotonine plaquettaire aboutissant à une inflammation neurogène. Les quatre plantes à vertus anti-migraineuses étudiées ont toutes en commun des propriétés anti-inflammatoires et anti-plaquettaires qui expliquent leur activité. La grande camomille est une herbe aromatique dont l'efficacité dans la prévention des crises migraineuses a été démontrée grâce à des études cliniques mais dont la toxicité chez l'homme n'est pas à négliger. Ces propriétés sont principalement dues aux lactones sesquiterpéniques contenues dans les sommités fleuries. Le gingembre est une épice communément utilisée en médecine traditionnelle orientale. Ces principes actifs, tous contenus dans la résine, sont principalement représentés par les gingérols et leurs produits dérivés. Quant au saule et à la reine des prés, ce sont des plantes contenant des dérivés salicylés, ancêtres de l'aspirine, mais qui à l'opposé de cette dernière ne possèdent pas d'effets délétères digestifs. 2004NANT024P


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