Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

nombre et les fonctions des blastes dans le sang périphérique permettent ils d aider au diagnostic de la phase précoce des syndromes myélodysplasiques ; Texte imprimé / Stéphanie Hainos Godon ; sous la direction de Franck Geneviève

Par : Hainos Godon , Stéphanie -- 1974

Document archivé le : 10/03/2010

Les syndromes myélodysplasiques (SMD) sont des hémopathies dont le diagnostic est difficile au stade précoce. Caractérisés le plus souvent par des cytopénies périphériques, leur diagnostic différentiel avec les cytopénies réactionnelles est souvent délicat. Les SMD se présentent avec un nombre variable de blastes médullaires, et après une période de 2 à 5 ans, environ 70% d’entre eux évoluent vers une authentique leucémie aiguë. Après avoir analysé les données récentes de la littérature, nous avons cherché à préciser l' implication du sang périphérique dans le processus de myélodysplasie par diverses méthodes. Dans un premier temps, nous avons cherché à préciser l' existence de blastes sanguins par méthodes phénotypiques. La numération des blastes dans le sang a été réalisée selon 3 méthodes (utilisation de l' expression de l'antigène CD34 selon l' ISHAGE, identification des blastes par les caractères CD45+ faible/granulosité faible, exclusion des cellules non blastiques), l' immunophénotypage des blastes a également été réalisé dans le sang. Nous avons voulu préciser le caractère fonctionnel des cellules du sang périphérique en utilisant la technique de culture in vitro des progéniteurs (sur milieu collagène). L' étude a été réalisée chez 27 patients présentant une pathologie réactionnelle et 25 patients présentant une SMD. La numération des blastes et leur phénotype n' ont pas montré de profils discriminants permettant de différencier syndrome myélodysplasique et cytopénies réactionnelles. La technique de cytométrie en flux se heurte sans doute au faible effectif de la population blastique et à l' absence de marqueur spécifique. A l' inverse la culture des progéniteurs sanguins et médullaires permet de séparer les patients : dans un groupe de 7 patients cytopéniques n' ayant pas de diagnostic définitif, les techniques de culture identifient 3 patients avec un profil pathologique. Si la numération et le phénotype des blastes ne nous permet pas d' aider au diagnostic précoce des SMD, les anomalies fonctionnelles que nous retrouvons nous incitent à étudier plus précisément les autres populations cellulaires du sang, notamment les granulocytes neutrophiles et les érythrocytes (antigènes de membrane ou antigènes fonctionnels). 2005NANT026P


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