Les violences obstétricales : étude qualitative interrogeant les sages-femmes et gynécologues-obstétriciens exerçant en salle de naissance
au CHU de Nantes et au CHD Vendée de La Roche sur Yon
Par : Chauveau, Julie
Document archivé le : 17/02/2022
Les femmes sont amenées à rencontrer de nombreux professionnels de santé au cours de leur suivi gynécologique et obstétricale. Depuis 2014, elles dénoncent les actes sexistes ou les maltraitances qu'elles subissent lors de leur suivi médical. Ceux-ci sont regroupés sous le terme de violences gynécologiques et obstétricales. On assiste depuis, à une forte médiatisation autour de ce sujet. De nombreuses enquêtes ont commencé, interrogeant les patientes sur le vécu de leur accouchement notamment. Il nous semblait pertinent de questionner directement les professionnels de l'obstétrique, afin de comprendre l'importance et la genèse de ces violences. Nous avons fait le choix de nous concentrer seulement sur ceux qui exercent en salle de naissance. En effet, c'est un service à risque où l'intimité est parfois mêlée à l'urgence vitale. L'objectif de ce mémoire est d'évaluer la connaissance du concept de violences obstétricales par les gynécologues-obstétriciens et les sages-femmes qui travaillent en salle d'accouchement. Egalement, de comprendre quelles sont les causes de ces violences obstétricales, ainsi que les solutions qui peuvent permettre de lutter contre celles-ci. Nous souhaitons aussi évaluer l'impact qu'ont eu les polémiques autour des violences obstétricales sur la pratique des soignants. Dans un deuxième temps, il a pour but une sensibilisation à l'éthique clinique des professionnels de santé. Pour cela, nous avons réalisé une étude rétrospective auprès des sages-femmes et gynécologues-obstétriciens du CHU de Nantes et du CHD Vendée de La Roche sur Yon, grâce à un questionnaire diffusé via internet sur le logiciel Google Forms®. Nous pouvons ainsi dire, que les violences obstétricales sont une réalité au sein des services de salle de naissance, puisque la majorité des soignants interrogés y ont déjà été confrontés. Les causes principalement évoquées sont l'urgence, l'absence de recueil du consentement ou l'absence de prise en charge de la douleur. Afin de tenter de prévenir et de réduire ce phénomène, il faut renforcer la communication avec les patientes tout au long du suivi et former d'avantage les professionnels. Ces derniers semblent avoir faire évoluer leurs pratiques suite à la médiatisation des violences obstétricales, en accentuant leur vigilance autour du consentement notamment.
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