Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Primum non nocere : étude comparative rétrospective des accouchements spontanés de grossesses à bas risque en maternité de type I, II et III

Par : Berthomé, Amélie

Document archivé le : 23/09/2016

Introduction : le nombre de naissance en France augmente chaque année. Les fermetures de maternités depuis les années 1970 et le libre choix du lieu d'accouchement ont dirigé les patientes dites "à bas risque" dans des structures plus grandes. II est intéressant de s'interroger sur la notion de bas risque et de chercher à savoir si la typologie de la maternité dans laquelle ces patientes accouchent influe sur la fréquence des interventions obstétricales. Matériels et méthodes : les données ont été recueillies des dossiers obstétricaux dans 3 maternités du réseau dé périnatalité de la région Pays de la Loire : CHU de Nantes (type3), CHD de La Roche sur Yon (type2) et CH d'Ancenis (type 1). Sur une période du 01 juin au 31 juillet 2014, 200, 146 et 40 patientes ont respectivement été recrutées. Résultats : la maternité de type 1 semble moins interventionniste avec un taux inférieur d'utilisation de l'analgésie péridurale (40%) et de l'oxytocine pendant le travail (12,5%). Cependant, on ne retrouve aucune influence du type de maternité concernant la rupture artificielle des membranes et le recours à l'épisiotomie, ainsi que pour le mode d'accouchement et l'issue néonatale. Conclusion : les données de la littérature ainsi que nos résultats, nous indiquent que la typologie des maternités n'engendre pas de différence significative en ce qui concerne les interventions obstétricales 16 NANT 03-SF


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