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Identification et prise en charge en salle de naissance du nouveau-né à risque d'infection néonatale bactérienne précoce : étude des pratiques au CHU de Nantes : étude descriptive, rétrospective au CHU de Nantes du 1er septembre 2018 au 31 décembre 2018

Par : Barrois, Sixtine

Document archivé le : 27/11/2020

En septembre 2017, la HAS publiait des nouvelles recommandations concernant la prise en charge des infections néonatales bactériennes précoces en salle de naissance. 40,4 % des nouveau-nés ≥ 36 SA, dont la naissance s'est déroulée au CHU de Nantes entre le 1er septembre et le 31 décembre 2018 étaient considérés comme étant à risque d'INBP selon les critères des recommandations. Une surveillance simple en maternité est recommandée pour 38,9 % d'entre eux, soit 15,7 % de la population générale, puisque l'antibiothérapie a été adéquate et qu'il n'y a pas eu de fièvre maternelle. Pour 61,1 % des nouveau-nés à risque, soit 24,7% de la population générale, une surveillance rapprochée est recommandée les 48 premières heures de vie. 24,8 % des surveillances rapprochées recommandées ne sont pas réalisées, sans différence entre les catégories B et C. En revanche, si l'on regarde les facteurs de risque des mères dont les surveillances des nouveau-nés ont fait défaut, on observe de grandes disparités entre les différents facteurs de risque. Alors que le prélèvement vaginal positif au SGB, l'ATCD d'INBP au SGB, ou la durée de rupture des membranes > 12h sont bien repérés et pris en charge par les sages-femmes, la prématurité spontanée et inexpliquée < 37 SA et la fièvre maternelle en post partum expliquent une grande partie des surveillances manquées. Ce sont également ces 2 facteurs de risque pour lesquels l'antibioprophylaxie pendant le travail est la moins administrée, seulement 52 % des femmes en travail présentant une prématurité spontanée et inexpliquée reçoivent une antibioprophylaxie. A propos des antibioprophylaxies administrées, 63,7 % d'entre elles sont considérées comme adéquates selon les critères de la HAS. Lorsque l'antibioprophylaxie est inadéquate, c'est parce qu'elle intervient moins de 4h avant la naissance dans 3 cas sur 4. Enfin, 1 femme sur 5 reçoit une bi ou une tri-thérapie. 20 NANT 02-SF


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