La cryoablation percutanée des tumeurs rénales de moins de 4 cm : série prospective nantaise
Par : Le Clerc, Quentin-Come
Document archivé le : 30/11/2015
Etude évaluant d’un point de vue carcinologique, la cryoablation percutanée des tumeurs rénales de moins de 4 cm ne pouvant bénéficier d’une néphrectomie partielle par le suivi IRM et avec une analyse des conséquences sur la morbidité, la préservation néphronique et une analyse médico-économique. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude prospective de 2010 à 2014 basée sur le protocole CRYOREIN du CHU de Strasbourg étudiant sur 27 cryoablations réalisées sur le CHU de Nantes , 25 patients présentant des tumeurs rénales T1aN0. Différentes caractéristiques cliniques et biologiques liées aux patients, à la tumeur et à la procédure ainsi que le suivi par IRM ont été relevées ainsi qu’une analyse médico-économique. Résultats Il existe un résidu et une récidive sur une période de suivi par IRM de 12 mois, le taux de survie spécifique sans récidive est donc de 92,3%. L’absence de rehaussement sur le suivi IRM a une bonne valeur prédictive négative (100%). Nous avons eu un décès dans la période de suivi non lié à la maladie et au geste. Nous avons eu 4 complications (14,81%) liées à la procédure. Il n’existe pas de différence significative sur la fonction rénale à 12 mois du traitement. Le coût de ce traitement est déficitaire à - 4856,51 euros Discussion La cryoablation est une technique efficace avec des taux de survie sans récidives > 90%. Dans la littérature, les complications varient de 12-25% et la fonction rénale reste préservée. L’IRM reste l’examen de choix dans le suivi des récidives avec une absence de prise de contraste qui présente une bonne valeur prédictive négative.L’analyse médico économique nord américaine montre une économie de 30% de cette thérapeutique. Conclusion La cryoablation percutanée est une technique sûre et efficace carcinologiquement, avec une morbidité modérée et contrôlable permettant une préservation rénale chez des patients ne pouvant pas bénéficier d’une néphrectomie partielle. Le suivi par IRM montre une bonne fiabilité sur le long terme. C’est une technique nécessitant une revalorisation du GHS pour la rendre attractive.
15NANT059M
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