Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Quelles sont les sources d'information des hommes en matière de contraception et par quels moyens souhaiteraient-ils être mieux informés ?

Par : Gérard, Cécile

Document archivé le : 20/07/2017

Introduction : en France en 2015, le nombre d'IVG était de 218100 et 2 femmes sur 3 ayant eu recours à une IVG utilisaient un moyen de contraception qui n'avait pas fonctionné. La contraception ne concerne pas que la femme mais le couple. La majorité des hommes s'intéresse à la contraception et reconnaissent avoir un rôle à jouer. Ils semblent souhaiter être mieux informés. Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude observationnelle, prospective et quantitative, réalisée par questionnaire, s'adressant aux hommes de 15 à 55 ans. Le but était de savoir si les hommes se sentaient bien informés sur la contraception, leur niveau de connaissance, s'ils avaient le désir d'être mieux informés et par quelles sources. Résultats : nous avons pu analyser 102 questionnaires sur les 201 recueillis entre Juin et Octobre 2016. 69% des hommes interrogés utilisaient un moyen de contraception. 81% des hommes se considéraient bien informés sur le sujet. Les moyens de contraception connus par la majorité des hommes interrogés dans notre étude étaient ceux qui étaient les plus utilisés : la pilule associée ou non au préservatif masculin (42%), le dispositif intra-utérin (33%) et le préservatif masculin seul (17%). Concernant les méthodes de contraception masculine, 14% étaient prêts à utiliser la vasectomie mais seulement 1% l'utilisait. Pour les méthodes non actuellement disponibles (l'immuno-contraception, la contraception thermique masculine ou les méthodes hormonales masculines), 54% des hommes ne savaient pas s'ils étaient prêts à les utiliser. La moitié des hommes de notre étude souhaitait globalement être mieux informée sur la contraception en particulier par les professionnels de santé et notamment par le médecin généraliste (67%), les brochures d'information médicale (59%), les cours d'éducation à la sexualité en milieu scolaire (58%) et leur partenaire (54%). Ils accordaient moins de confiance à l'information par les médias. La demande d'information était plus importante pour les modes de contraception les moins connus et les méthodes en cours de recherche sur la contraception masculine (66%). Conclusion : même si les hommes se considèrent bien informés sur la contraception, beaucoup d'entre eux ne connaissent pas bien la fiabilité des moyens de contraception. Ils souhaitent être mieux informés et plus particulièrement par le médecin généraliste qui a donc un rôle à jouer. 17NANT069M


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