Place des examens complémentaires dans la pratique des médecins généralistes pour l'instauration ou non d'un traitement par statines en prévention primaire chez les patients de 40 à 65 ans en Loire-Atlantique et Vendée. Étude observationnelle, quantitative, déclarative, par enquête.
Par : Calibre, Marie
Document archivé le : 16/09/2021
Introduction – En France, en 2017, 2 786 800 patients étaient sous traitement hypolipémiant dont 8% seulement étaient atteints d'une maladie cardiovasculaire. Objectif – L'objectif principal de cette étude était de déterminer la place que représentaient les examens complémentaires dans la pratique des médecins généralistes pour l'instauration ou non d'un traitement par statines en prévention primaire chez les patients de 40 à 65 ans en Loire-Atlantique et en Vendée. Matériel et méthodes – Il s'agissait d'une étude observationnelle, quantitative, déclarative par enquête auprès des médecins généralistes de Loire-Atlantique et Vendée. Résultats – 292 médecins généralistes ont répondu à cette enquête. 63 médecins prescrivaient toujours un ou plusieurs examens complémentaires pour les aider dans leur décision de prescription d'une statine ; 95 en prescrivaient régulièrement ; soit 54,1% des médecins interrogés y avait recours systématiquement ou régulièrement. Les médecins âgés de plus de 55 ans, ceux exerçant depuis plus de 20 ans ou travaillant en cabinet seul en prescrivaient plus régulièrement. L'examen complémentaire le plus utilisé était l'EDTSA. Conclusion – Nous pouvons faire 3 hypothèses pour l'intérêt des examens complémentaires dans l'aide à la décision de prescription d'une statine : l'aide à la décision partagée, l'affinement du risque cardiovasculaire et la gestion de l'incertitude. Toutefois, le sens clinique du médecin généraliste pour l'évaluation du risque cardiovasculaire reste primordial et il ne peut être substitué par des échelles de risque ou des examens complémentaires. Ces derniers doivent être utilisés à bon escient et en accord avec le patient.
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