Caractéristiques épidémiologiques et morphologiques des omarthroses primitives débutantes
Par : Blancheton, Aurore
Document archivé le : 13/07/2021
Introduction : Le traitement des omarthroses primitives par arthroplastie est de difficulté variable selon le type d'usure glénoïdienne. La pathogénicité des glènes B décrites par Walch est à ce jour mal connue mais les données récentes sur l'évolution arthrosique et l'anatomie scapulaire supposent qu'ils existent des différences entre les glènes A1 et B1. L'objectif principal de cette étude était de mettre en évidence les caractéristiques épidémiologiques et d'imagerie qui différencient ces deux populations d'omarthrose au début du processus arthrosique. Matériel & méthode : Notre étude multicentrique, rétrospective de janvier 2018 à août 2020, incluait les patients avec omarthrose primitive à glène A1 ou B1 selon la classification de Walch avec un bilan TDM à scapula entière. L'analyse des glènes a été faite sur une reconstruction MPR en double lecture, et les données épidémiologiques recueillies à partir des dossiers patients. L'analyse morphologique a été faite par Glenosys® pour les mesures automatisées de glène et d'humérus, par des reconstructions 3D pour les mesures acromiales et par reconstruction MPR pour les mesures scapulaires. Résultats : 68 patients ont été inclus, 34 dans chaque sous-groupe A1 et B1. Epidémiologiquement, l'atteinte du côté dominant et la présence de troubles hormonaux dans le groupe A1 étaient significativement plus fréquentes que dans le groupe B1. A l'imagerie automatisée, les variables significativement différentes étaient la version, l'orientation et la direction glénoïdienne [version à -4,50° ±4,954 dans le groupe A1 versus -13,62° ±5,111 dans le groupe B1 (p<0,0001)], la subluxation et la direction humérale [subluxation = 60,56% ±8,36 dans le groupe A1 et 77,03% ±6,78 dans le groupe B1 (p<0,0001)]. La condensation glénoïdienne postérieure est significativement majorée sur les glènes B1. La pente acromiale tend à être plus verticale dans le groupe A1 que dans le groupe B1. Conclusion : Nous confirmons que la version glénoïdienne et la subluxation humérale sont les facteurs principaux discordants entre les glènes A1 et B1 sans retrouver d'autres différences significatives. La faible différence entre ces deux formes de scapula et de glènes peu usées pose la question du rôle des structures périarticulaires et de la cinétique scapulo-thoracique.
21 NANT 056M
IMPORTANT : OBLIGATIONS DE LA PERSONNE CONSULTANT CE DOCUMENT
Conformément au Code de la propriété intellectuelle, nous rappelons que le document est
destiné à un usage strictement personnel. Les "analyses et les courtes citations justifiées
par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information" sont autorisées
sous réserve de mentionner les noms de l'auteur et de la source (article L. 122-4 du Code de la
propriété intellectuelle). Toute autre représentation ou reproduction intégrale ou partielle,
faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite.
De ce fait, nous vous rappelons notamment que, sauf accord explicite de l'auteur de la thèse, vous n'êtes pas autorisé à rediffuser ce document sous quelque forme que ce soit (impression papier, transfert par voie électronique, ou autre). Tout contrevenant s'expose aux peines prévues par la loi.
Fichier(s) associé(s) au document :
blanchetonMED21.pdf
blanchetonMED21.pdf