Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Allogreffe de cellules souches à conditionnement non-myéloablatif pour les patients atteints de lymphome à cellules du manteau en échec post-autogreffe : une étude rétrospective multicentrique de la SFGM-TC

Par : Tessoulin, Benoît

Document archivé le : 15/09/2016

La polychimiothérapie à base d'aracytine suivie d'autogreffe de cellules souches constitue la prise en charge standard des sujets jeunes avec un lymphome à cellules du manteaux en première ligne. Nous avons réalisés avec la société Française de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire une étude nationale rétrospective sur l'impact de l'allogreffe de moelle à conditionnements réduits chez des patients en rechute/réfractaires post-autogreffe (n=106). La durée médiane de rechute post-autogreffe était de 28 mois. 60% des patients ont reçu trois lignes de traitement avant l'allogreffe. Les conditionnements d'allogreffe étaient hétérogènes mais principalement basés sur l'association FLudarabine-Busulfan-ATG. 20 patients ont eu une GVH aiguë de grade III/IV, la GVH chronique extensive a concerné 28 patients Avec un suivi médian post-allogreffe de 45 mois, les survies sans progression et globale étaient de 30 mois et 62 mois, respectivement. La mortalité liée au traitement était de 32% à 3 ans. 52 patients sont morts, principalement de toxicité (n=34) et de la rechute (n=11). Les patients en bonne réponse avant la greffe avaient une meilleure survie. Ce travail met en évidence la nécessité de hautement sélectionner nos patients pour l'allogreffe, de réduire la mortalité liée au traitement et de réduire le risque de rechute à long terme. 16NANT067M


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