Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Dispositifs intra-utérins : besoins en formations des médecins généralistes de Vendée

Par : Trichet-Stephan, Nelly

Document archivé le : 28/03/2013

Contexte : 26% des femmes françaises utilisent un dispositif intra-utérin comme moyen de contraception alors que cette méthode est l'une des plus efficaces. En tenant compte du fait que plus d'un tiers des femmes consultent un médecin généraliste pour la prescription et le suivi de leur contraception, le rôle du médecin généraliste dans la prévention des grossesses non désirées est important. Objectifs : Déterminer si avec une « bonne formation » les médecins généralistes ne posant pas de DIU envisageraient d'en poser et préciser alors les besoins en formation. Méthode : Analyse des pratiques des médecins généralistes de 6 cantons de Vendée (85) concernant les DIU et notamment leurs besoins en formation par une enquête postale sous forme d'un questionnaire. Résultats : Le manque de formation n'est pas le seul obstacle à la pose de stérilets en cabinet libéral de médecine générale ; on constate que seulement 42% des médecins généralistes ne posant pas de DIU accepteraient d'en poser après une « bonne formation ». Se former auprès d'un confrère gynécologue à ce geste technique leur semble être la manière la plus adaptée. Conclusion : Aider les médecins généralistes à mieux se former sur les différents moyens de contraception ne semble pas suffisant pour permettre aux femmes d'accéder à un plus large choix de méthodes contraceptives ; d'autres paramètres sont à prendre en compte. 12NANT102M


Fichier(s) associé(s) au document :
trichetMED12.pdf