Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Évaluation comparative et critique des nouvelles techniques de dosage de l'hormone anti-Müllérienne et de la delta 4 androstènedione pour le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques

Par : Gorisse, Élise

Document archivé le : 03/12/2015

OBJECTIFS : Evaluer les performances diagnostiques et définir les valeurs seuils des techniques de dosage de l'hormone anti-Müllerienne (AMH) (EIAAMH/MIS ; Gen II ; AL-105i) et de la delta 4 androstènedione (A) (RIA ; LC-MS/MS) pour le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). MATERIELS ET METHODES : Deux études rétrospectives ont inclus 126 (dont 66 contrôles et 60 SOPK) et 89 patientes (dont 40 contrôles et 49 SOPK) à partir de données recueillies prospectivement entre 2012 et 2014 dans le service de gynécologie endocrinienne du CHRU de Lille. Une analyse par cluster a permis d'exclure les patientes OPK asymptomatiques des groupes contrôles. RESULTATS : Pour le dosage de l'AMH, les trois techniques sont fortement corrélées, mais EIA-AMH/MIS demeure plus sensible (97%) que Gen II (92%) et AL-105i (75%) pour différencier les patientes SOPK des témoins. Les valeurs seuils obtenues sont respectivement de 41, 44 et 32 pmol/l. Pour l'A, les seuils de 1.70 ng/ml et 1.94 ng/ml offrent le meilleur compromis entre sensibilité et spécificité pour les techniques LC-MS/MS et RIA respectivement, avec des performances diagnostiques équivalentes. CONCLUSION: L'AMH et l'A sont d'excellents biomarqueurs pour le diagnostic de SOPK, reflets de la dysrégulation des cellules thécales et de la granulosa. L'analyse de la récente technique de dosage de l'AMH totalement automatisée pourrait faire l'objet d'un travail ultérieur dans cette population, en ajoutant cette fois des patientes SOPK au phénotype non hyperandrogénique. 15NANT063M


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