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Les réactions allergiques graves liées à la prise d'amoxicilline ou de clindamycine dans le cadre de la prophylaxie de l'endocardite infectieuse : enquête à partir des données de la Banque Nationale de Pharmaco-Vigilance

Par : Giraud, Pauline

Document archivé le : 30/10/2015

CONTEXTE : En mars 2008, le National Institute for health and Clinical Excellence (NICE) ne recommande plus aucune antibioprophylaxie (ABP) systématique de l'endocardite infectieuse (EI), en Grande-Bretagne. Le manque de preuve d'efficacité d'une telle ABP et les risques (allergie, résistance des germes) générés par celle ci sont les motifs principaux de ce changement de paradigme. OBJECTIF : Quantification et analyse des cas de survenus de choc anaphylactique avec les deux molécules antibiotiques (amoxicilline et clindamycine), dans l'indication précise de l'antibioprophylaxie de l'endocardite infectieuse. METHODOLOGIE : Etude descriptive rétrospective : Extraction et analyse des cas enregistrés dans la Banque Nationale de Pharmaco Vigilance (BNPV). PERIODE INVESTIGUEE : De 1984 à Juillet 2014. RESULTATS : Sur 11061 réactions anaphylactiques à l'amoxicilline répertoriées, on dénombre 1044 cas de chocs anaphylactiques. Seuls 13 cas rentreront dans nos critères d'inclusions : Contexte de prévention de l'endocardite infectieuse, prophylaxie en vue de soins dentaires et prise de la molécule par voie orale. Tous les cas ont été résolus, aucun n'a abouti à un décès. CONCLUSION : Il semblerait que le risque de choc anaphylactique de l'ABP de l'EI par voie orale dans le cadre de la pratique bucco-dentaire soit infinitésimal. En regardant les descriptifs des cas, il semblerait y avoir des prises antérieures d'amoxicilline avec des manifestations cliniques, d'où l'importance d'un bon interrogatoire médical. 15NANT034D


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