Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Cosmétovigilance, objectif 2013 : évolutions réglementaires et étude des effets indésirables de deux ingrédients utilisés dans le domaine bucco-dentaire

Par : Boulanger, Charlotte

Document archivé le : 31/01/2013

Par définition, tout produit cosmétique disponible sur les marchés français et européen doit présenter une totale innocuité. Cependant, il ne peut être exclu que la survenue de certains effets indésirables soit liée à leur utilisation. Seule une surveillance après commercialisation harmonisée à l'échelle européenne permet de connaître leur fréquence de survenue et d'assurer une meilleur sécurité d'emploi. C'est pourquoi à partir de juillet 2013, date d'entrée en vigueur du règlement européen (CE) n°1223/2009, les fabricants ainsi que les distributeurs seront tenus de mettre en place un système de cosmétovigilance et auront l'obligation de déclarer aux autorités européennes tout effet indésirable grave dont ils prendront connaissance. La cosmétovigilance s'applique au produit fini. Toutefois, il est intéressant d'étudier la littérature scientifique médicale afin d'identifier des molécules utilisées en pharmacie comme en cosmétique et qui sont à l'origine d'effets indésirables. La chlorhexidine est une molécule largement utilisée pour ses propriétés antiseptiques dans les médicaments, les dispositifs médicaux et certains produits cosmétiques. Bien tolérée, elle est pourtant à l'origine de réactions allergiques et peut provoquer des colorations dentaires. Le peroxyde d'hydrogène, ingrédient actif des produits d'éclaircissement des dents, peut entraîner, s'il est mal utilisé, des altérations de l'émail, des irritations de la muqueuse buccale et une sensibilité post-opératoire importante. Ces deux ingrédients ont été choisis car ils constituent des exemples de molécules à surveiller. 12NANT060P


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