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État des lieux de la supplémentation en acide folique en période périconceptionnelle dans le bassin nazairien : étude de la prévalence en 2014-2015 et analyse des facteurs associés à l'utilisation des suppléments foliques en période périconceptionnelle

Par : Fontaine, Nadège

Document archivé le : 13/05/2016

La prise d'acide folique en période périconceptionnelle permet de réduire le risque d'AFTN entre 60 et 70% que ce soit en prévention primaire ou secondaire selon les méta analyses les plus récentes. Depuis 2000, les recommandations françaises préconisent la prise d'acide folique par l'ensemble des femmes envisageant une grossesse, avec une dose quotidienne de 0.4mg d'acide folique (5 mg en prévention secondaire) à partir de la 4e semaine préconceptionnelle jusqu'à la 8e semaine après conception pour toutes les femmes. Objectif : Evaluer et décrire la prise d'acide folique dans le bassin Nazairien en 2014 en période périconceptionnelle. Identifier les facteurs prédictifs. Matériel et méthode : Etude descriptive réalisée à l'aide d'un auto-questionnaire distribué dans les centres de radiologie, au cours de l'échographie du premier trimestre, en 2014-2015, sur le bassin de Saint Nazaire. Les facteurs associés à la prise ont été recherchés par analyse univariée. Résultats : Sur les 157 femmes de l'étude, 91 (58%) avaient pris de l'acide folique avant et/ou au cours du premier trimestre de leur grossesse. Sur les 91 femmes ayant pris l'acide folique, 35% (32 femmes) l'avait pris en période optimale, c'est-à-dire avec un début avant la grossesse et une poursuite au moins jusqu'à la fin du deuxième mois. Donc 20.3% des femmes de l'étude prenaient de l'acide folique en période optimale. Néanmoins, 51 femmes l'avaient commencé en période préconceptionnelle, soit 32% des femmes de l'étude. Les facteurs associés à la prise d'acide folique étaient la consultation préconceptionnelle et la connaissance de l'utilité de l'acide folique. Conclusion : Même si ces résultats sont meilleurs que les études antérieures, ces chiffres restent inférieurs à d'autres pays européens. Renforcer le rôle de la consultation préconceptionnelle, établir de nouvelles recommandations nationales diffusables aux professionnels, relancer le débat sur l'enrichissement des céréales françaises en acide folique seraient des pistes envisageables. 16NANT007M


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