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État des lieux de la prise en charge des ruptures prématurées des membranes entre 34 et 37 semaines d'aménorrhée au CHU de Nantes : étude descriptive à propos de 60 cas

Par : Pacaud, Pauline

Document archivé le : 19/10/2015

L'objectif de cette étude était de réaliser un état des lieux au CHU de Nantes de la prise en charge des ruptures prématurées des membranes entre 34 et 37 SA. Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive et monocentrique sur 60 patientes présentant une RPM entre 34 et 37 SA, allant d'Avril 2012 (année de publication de l'étude norvégienne PPROMEXIL) jusqu'à Avril 2014. En nous appuyant sur l'étude PPROMEXIL, nous avons ainsi comparé les différents critères liés aux deux risques des RPM qui sont la prématurité et l'infection. Nous avons divisé notre population en deux groupes : les parturientes ayant eu un travail spontané au-delà de 12 heures de RPM ou ayant été déclenché après 48 heures de RPM (groupe expectative) et les parturientes ayant eu une prise en charge active dans les 48 heures suivant la RPDE. Nous n'avons pas mis en évidence plus de chorioamniotites, d'infections néonatales, de réanimations ou de complications néonatales dans le groupe expectative. En revanche on note un taux de naissances par voie basse de 95% dans ce groupe et une mise en travail spontanée dans les 72 heures qui suivent la rupture pour 82% des patientes du groupe expectative. Ainsi, il est important pour chaque patiente d'évaluer le rapport bénéfices-risques à induire le travail ou au contraire à préférer l'expectative. C'est une décision qui varie pour chaque cas de RPM à ce terme. La perspective d'une surveillance à domicile des RPM entre 34 et 37 SA selon des critères précis et avec l'accord de la patiente pourrait être envisagée afin de permettre un meilleur vécu de la fin de la grossesse qui devient pathologique 15 NANT 20-SF


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