Association entre le taux de vitamine D et le devenir des patients transplantés rénaux
Par : Le Fur, Awena
Document archivé le : 28/02/2014
Introduction : La vitamine D intervient dans le métabolisme glucidique et la carcinogénèse cutanée. Le diabète de novo (NODAT) et les cancers cutanés épithéliaux (NMSC) constituent deux complications fréquentes après une transplantation rénale. L'objectif de l'étude est d'étudier le lien entre le taux de vitamine D au moment d'une première transplantation rénale et la survenue du NODAT et de NMSC. Patients et Méthode : 444 patients transplantés entre janvier 2000 et décembre 2011 au CHU de Nantes ont été inclus et suivis de façon prospective. Les critères d'évaluation étaient la survenue d'un NODAT traité dans la première année, la survenue de NMSC et la survie du patient et du greffon. Nous avons analysé l'influence du taux de vitamine D au moment de la transplantation sur la survenue de ces événements. Résultats : L'incidence cumulée du NODAT traité était de 13% à 1 an. En analyse multivariée, la carence en vitamine D était un facteur de risque de NODAT (HR= 2.62 [1,09-6,34] à 1 an. L'incidence cumulée des NMSC était de 6% à 5 ans. En analyse multivariée, les sujets carencés en vitamine D avaient tendance à développer moins de NMSC que les sujets ayant un taux normal (HR=0.41 [0.11-1.49]). Enfin, le taux de vitamine D n'était pas associé au succès de la transplantation ni à la survenue des cancers solides. Discussion et Conclusion : La mesure du taux de vitamine D au moment d'une première transplantation rénale permet à la fois de prédire le risque de NODAT dans la première année et d'alerter le clinicien sur les habitudes d'expositions solaires des sujets.
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