Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Les dysphonies post AVC : protocole d'évaluation globale

Par : Bucher, Ségolène

Document archivé le : 15/11/2011

En France on dénombre 140 000 nouveaux-cas d'AVC par an. Les séquelles sur le langage (1/3 des patients auront des signes d'aphasie) sont bien connues et prises en charge rapidement dans les hôpitaux. En revanche les conséquences sur la voix, et parmi lesquelles les dysphonies, restent moins connues et moins bien détectées. C'est plutôt bien après l'AVC, dans la soixantaine d'UNV en France, que seront pris en charge ces dysphonies. Ces dysphonies post-AVC se tiennent au carrefour de plusieurs disciplines dans la mesure où leurs étiologies sont diverses : cause neurologique dans le cas du syndrome de Wallenberg par exemple, cause ORL lors d'une intubation traumatique, cause psychologique dans le cas de dépression post-traumatique. Nous nous sommes penchés sur les tableaux où les causes sont soit mixtes, soit non diagnostiquées. Nous démontrons que la respiration est toujours impliquée soit dans le geste respiratoire en lui-même, soit dans la gestion du flux aérien, soit dans la coordination de ce flux aérien à la vibration laryngée. Nous avons émis trois hypothèses liées à l'implication de la respiration dans les dysphonies post-AVC : la première hypothèse serait que la nouvelle condition physique des patients entrave leur possibilité d'avoir un geste respiratoire adéquat. Notre deuxième hypothèse serait que le son est corps or l'image corporelle est modifiée par l'accident. La dernière serait que la respiration est la cause de la dysphonie. Mais elle peut aussi en être le moyen de la rééducation. - 2011NANT09ORT


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