Du passage à l'acte dans l'érotomanie
Par : Tirel, Marine
Document archivé le : 09/11/2018
L'érotomanie, ou l'illusion délirante d'être aimé, a connu de nombreuses mutations au travers de l'histoire psychiatrique : entité psychiatrique autonome avec Clérambault, sous-type de trouble délirant persistant dans la nosographie internationale, les travaux les plus récents militent désormais pour la reconnaissance d'une érotomanie non délirante. La réputation de dangerosité de l'érotomanie est ancienne, s'appuyant sur les risques de violences selon la phase évolutive du délire : Espoir harcelant, Dépit suicidaire, Rancune homicidaire. Le passage à l'acte intervient comme mécanisme défensif visant à préserver l'illusion délirante de la possession de l'objet à travers une union éternelle jusque dans la mort. Cette impérieuse nécessité du lien à l'objet, vitale pour le sujet, est à prendre en compte tant dans la prise en charge que dans l'évaluation expertale de la responsabilité.
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