Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Intérêt diagnostique de l'alpha-synucléine salivaire dans la maladie de Parkinson

Par : Morcrette, Elisa

Document archivé le : 06/12/2022

La maladie de Parkinson (MP) touche plus de 10 millions de patients dans le monde. Plus de 70% des neurones dopaminergiques (substantia nigra) sont perdus avant l'apparition des symptômes moteurs sur lesquels repose actuellement le diagnostic clinique de la MP. Un biomarqueur fiable pourrait améliorer le diagnostic de la MP, autoriserait une prise en charge plus précoce des patients atteints et permettrait l'introduction de thérapies novatrices. L'objectif principal de cette revue systématique était de déterminer s'il était possible d'établir un diagnostic plus précis et plus précoce de la MP à l'aide du biomarqueur potentiel qu'est l'alpha-synucléine salivaire. Le second objectif était de déterminer si ce marqueur salivaire pouvait contribuer au diagnostic différentiel d'autres synucléopathies telles que l'atrophie multisystématisée (AMS) et la paralysie supranucléaire progressive (PSP). Les treize publications incluses ont montré que la détection de l'alpha-synucléine salivaire sous sa forme oligomèrique grâce à la technologie d'électrochimiluminescence semble avoir les meilleures caractéristiques diagnostiques pour le diagnostic de la MP, y compris dans des phases précoces. Tandis que la détection de l'alpha-synucléine salivaire totale semble montrer un potentiel intéressant dans le diagnostic différentiel de la MP avec l'AMS et la PSP. Mais à ce jour, aucun de ces tests diagnostiques n'est utilisé en routine. De nouvelles études à fort niveau de preuve et à plus large échelle sont nécessaires pour uniformiser et valider ces tests avant leurs applications cliniques. 22NANT046D


Fichier(s) associé(s) au document :
morcretteCD22.pdf