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Survie des tumeurs infiltrantes du pénis à risque d'envahissement ganglionnaire inguinal étude rétrospective sur 114 patients ayant eu un curage inguinal réalisé dans le service d'urologie du CHU de Nantes

Par : Marconnet Louis

Document archivé le : 26/06/2009

114 patients, d'âge moyen de 63.3 +- 11.4 ans (25-94), ont présenté une tumeur infiltrante du pénis sans adénopathie inguinale palpable (cN0), mais à risque intermédiaire ou à haut risque d'envahissement ganglionnaire, ou bien avec une ou plusieurs adénopathies inguinales palpables (cN1-3) (TNM 2002). Le stade pathologique pN a été obtenu par lymphadénectomie, dont l étendue a été fonction du stade clinique cN. La survie spécifique à 5 ans a été de 93.4%, 83.7%, 32% et 0% pour les stades cN0, cN1, cN2 et cN3, respectivement, et de 93.4%, 89.3%, 30.9% et 0% pour les stades pN0, pN1, pN2 et pN3, respectivement. Une différence statistiquement significative a été observée entre les stades cN0 et cN2-3, cN1 et cN2-3, pN0 et pN2-3 et, pN1 et pN2-3 (p<0.001). Les survies globale, spécifique et sans récidive des patients cN1 et pN1 ont été, après lymphadénectomie inguinale seule, comparables aux survies des patients cN0 et pN0. Par contre, la survie des patients présentant plus de 2 ganglions envahis a été mauvaise, montrant la nécessité dans ces situations d'évaluer des protocoles de chimiothérapie ou d'association radio-chimiothérapie plus lymphadénectomie. - 2009NANT103M


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