Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Etude historique, anatomique et expérimentale de la chirurgie de l'atlas et de l'axis

Par : Filippo Maria Polli

Document archivé le : 20/12/2012

Par ses caractéristiques anatomiques et physiologiques uniques, l'articulation atlanto-axiodienne est l'articulation la plus mobile du rachis. Toute affection altérant la stabilité de ce segment ou comprimant la moelle épinière à ce niveau peut mettre en danger la vie du patient. Les fractures sont la cause la plus fréquente d'instabilité C1-C2, mais d'autres affections telles que cancer, malformations et maladies dégénératives doivent être considérées. La thèse a porté sur le développement du savoir médical en termes de diagnostic et de traitement des atteintes pathologiques qui atteignent ce segment du rachis cervical, depuis les origines de al culture médicale à la chirurgie moderne. En outre, en collaboration avec le Laboratoire d'anatomie de l'Université de Nantes, toutes les approches chirurgicales à l'articulation atlantoaxoïdienne ont été effectuées et les points critiques décrits dans les détails. Le professeur Goel, dans son article publié en 2005, a identifié un sous-groupe de patients atteints d'invagination basilaire qui peuvent bénéficier de distraction et fusion C1-C2. La technique décrite par l'auteur comprend la section bilatérale de la racine C2, avec pour conséquence une anesthésie dans dans le dermatome correspondant et de possibles douloureuses de dénervation. Sur cadavre frais, on a par ailleurs examiné la faisabilité anatomique de l'introduction d'un dispositif d'écartement dans l'articulation C1-C2, afin de maximiser la distraction préservant la racine C2.


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