Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Valeur ajoutée de la scintigraphie osseuse en complément des radiographies de squelette complet, dans le diagnostic de maltraitance physique du jeune enfant

Par : Poullaouec, Cyrielle

Document archivé le : 20/01/2020

Les fractures sont les 2èmes lésions les plus fréquentes dans les maltraitances physiques. Parce-que les radiographies de squelette complet initiales (RSC) peuvent être faussement négatives, la réalisation précoce d'une scintigraphie osseuse (SO) ou de RSC à 15 jours, est préconisée. Notre objectif était d'estimer si la SO, positionnée comme un test complémentaire en add-on, après des RSC négatives ; permettrait d'améliorer le taux de détection des fractures chez les enfants suspects de maltraitance physique. Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive, rétrospective, monocentrique, incluant les patients de moins 3 ans, avec RSC et SO réalisées pour suspicion de maltraitance physique. Entre janvier 2013 et juillet 2019, au CHU de Nantes, 148 des 268 enfants suspects de maltraitance physique ont eu des RSC et une SO et 31% présentaient des fractures inaugurales suspectes de maltraitance physique. Le gain absolu du taux de détection des fractures par la SO en add-on des RSC était de 12.8%. Il faudrait donc 6 SO pour détecter un enfant supplémentaire, suspect de maltraitance physique, ce qui est acceptable au regard du danger que représente le non-diagnostic de maltraitance physique chez l'enfant. 19 NANT 161M


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