Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Évaluation d'un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile pour les enfants présentant allergie non IgE médiée

Par : Postec, Pauline

Document archivé le : 12/07/2017

Objectif : l'APLV est une pathologie en constante augmentation en population pédiatrique. Sa prise en charge souffre d'un manque d'uniformisation des pratiques, notamment pour les formes non IgE médiées. L'objectif de ce travail était de proposer un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile, pour les formes retardées d'APLV, et d'en évaluer la faisabilité en analysant rétrospectivement les enfants ayant bénéficié d'un test de réintroduction en hôpital de jour au CHU de Nantes. Matériel et méthodes : les critères d'inclusion du protocole étaient un âge minimum de 9 mois, une réaction clinique initiale retardée et modérée, un bilan allergologique strictement négatif, un asthme équilibré, l'absence d'autre allergie alimentaire ou d'une pathologie chronique intercurrente ainsi qu'un régime d'éviction de 6 mois minimum. Nous avons ensuite analysé l'ensemble des enfants ayant bénéficié d'une réintroduction de lait de vache en HDJ au CHU de Nantes du 1er Août 2006 au 30 Avril 2015 et présentant les critères du protocole. Nous avons recherché la survenue de réactions, leurs types, les traitements entrepris ainsi que l'évolution des patients. Dans un second temps, nous avons chercher à évaluer l'impact financier de ce protocole. Résultats : au total, 347 enfants sur les 381 ayant une APLV retardée et réintroduits en HDJ présentaient les critères du protocole. La médiane d'âge au diagnostic était de 3 mois (EIQ 1 mois-4 mois), avec une durée d'éviction médiane de 11 mois (EIQ 9,5 mois- 14 mois). 7 enfants ont réagi, soit 2 % (IC95 0,5-3,5%), 4 étaient des réactions immédiates. Aucun n'a présenté de réaction anaphylactique soit un taux de 0 % (IC95 0,0000-0.0108 %). Par ailleurs, nous avons pu calculer une réelle économie en terme de coût dépenses de santé (196 599,79 euros durant la période de l'étude). Conclusion : notre protocole semble réalisable, sur, et pourrait permettre une économie sur les dépenses de santé. 17NANT052M


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