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Connaissance de la recommandation sur la vaccination par Gardasil® et facteurs influençant le niveau de connaissance enquête auprès de 490 médecins généralistes de Loire Atlantique

Par : Oiry Frédéric

Document archivé le : 23/01/2009

Contexte : Le vaccin anti papillomavirus Gardasil® est commercialisé sur le marché français depuis novembre 2006. Son utilisation est codifiée dans un texte de recommandation rédigé par l'HAS et destiné aux professionnels de santé. Objectif : 18 mois après la mise sur le marché du vaccin, cette enquête évalue, sur la base du texte de l'HAS, les connaissances acquises par les médecins généralistes et teste quelques facteurs décrits dans la littérature comme ayant un impact sur l appropriation des recommandations. Méthode : un questionnaire a été adressé à 1020 médecins généralistes libéraux de Loire Atlantique. 627 ont été invités par email à remplir une version électronique du questionnaire hébergée sur un site internet et 393 l ont reçu par courrier. Le questionnaire comporte 20 questions sur la recommandation et 30 questions sur les pratiques. Résultats : 490 médecins ont participé (48%). La participation est meilleure par mail que par courrier (57% v. 33%). Les femmes sont surreprésentées (36% v. 27% dans le département). 3 des 20 questions initiales sont inexploitables. Le score moyen est de 9 réponses justes sur 17 questions. Les notions indispensables pour la pratique sont mieux connues que les autres (4,6 réponses justes sur 7 questions v. 5 sur 10). Les facteurs identifiés comme améliorant l acquisition de cette recomman-dation sont : le sexe (les femmes ont un meilleur score que les hommes, a < 0,001), l âge (les jeunes sont plus performants que les plus âgés a < 0,01), une pratique plus fréquente de la gynécologie (a < 0,05), la participation à une FMC ou la lecture de la recommandation (a < 0,05). 48,8% des médecins déclarent utiliser les recommandations pour se former. Conclusion : Le niveau de connaissance est moyen et les erreurs semblent imputables à la qualité du message délivré aux généralistes : certaines informations sont insuffisantes ou erronées. De plus seulement un généraliste sur deux a consulté la recommandation sur le vaccin. Ceci met en question l'efficacité des moyens mis en ?uvre par l'HAS pour améliorer les connaissances et les compétences des médecins.


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