Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Le rôle des œstrogènes dans la dépression chez la femme

Par : Bossis, Émilie

Document archivé le : 29/05/2012

La prévalence de la dépression plus élevée chez la femme que chez l'homme ainsi qu'une incidence plus élevée durant la période de reproduction, suggèrent que l'environnement hormonal du cerveau peut moduler le risque dépressif. On distingue en particulier les épisodes dépressifs de la femme, au premier rang desquelles on retrouve le syndrome prémenstruel, la dépression du post-partum et la périménopause, dont la spécificité est d'apparaitre lors des fluctuations hormonales notamment oestrogèniques.Les œstrogènes présents chez la femme de la puberté jusqu'à la ménopause jouent un rôle central. Elles sont à la fois neurotransmetteurs, neurorégulateurs voir neurotrophiques.Les œstrogènes et les neurotransmetteurs mis en cause dans la dépression possèdent également des voies et des récepteurs présents dans des régions communes du cerveau reliées à l'humeur.Cette question de l'existence d'un lien entre les œstrogènes et la dépression chez la femme reste malgré tout sans réponse. Cette thèse est un tour d'horizon des études les plus actuelles s'attaquant au sujet encore controversé du rôle des œstrogènes dans la dépression chez la femme, à savoir son rôle étiologique et aussi thérapeutique. 12NANT018P


Fichier(s) associé(s) au document :
bossisPH12.pdf