État des lieux de la contraception en Loire-Atlantique en 2016, impact de la polémique datant de 2013 relative aux pilules de 3ème et 4ème génération
Par : Guiselin-Ollivier, Marie
Document archivé le : 24/10/2016
La polémique sur les pilules de 3e et 4e génération, faisant suite à l'affaire Marion Larat, a marqué un tournant dans l'évolution de la contraception en France, en 2013. A cette époque les risques thrombo-emboliques ont été exposés à la population, alors qu'ils étaient déjà scientifiquement documentés. Trois ans après cette polémique, quels en sont encore les effets, tant au niveau de la répartition de la contraception que dans celui de la connaissance des femmes de la contraception, de leur contraception ? Après une revue exhaustive des méthodes contraceptives disponibles en 2016, nous nous attacherons aux résultats de notre étude transversale. Une étude transversale descriptive a été réalisée à l'aide d'un questionnaire dans des pharmacies du département de la Loire Atlantique afin d'établir un état des lieux de la contraception. 370 femmes âgées de 17 à 55 ans ont participé. Il résulte de cette étude que la pilule, même si elle a connu un net recul, reste majoritairement employée. Les méthodes contraceptives non hormonales ont, quant à elles, profité de ce détournement d'une partie des utilisatrices. Concernant la contraception orale, les pilules de 3e et de 4e génération ont été particulièrement impactées par cette polémique au profit des pilules de 1e et 2e génération. Malgré cela, la polémique n'a eu que peu d'impact selon les femmes interrogées. Si elles sont nombreuses à se souvenir avoir entendu parler de la polémique, peu sont en mesure d'expliquer précisément de quoi il s'agissait.
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